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2023 Corruption Perceptions Index results | Les résultats 2023 de l’Indice de perception de la corruption

For immediate release: 30 January 2024   

CANADA EDGES UP IN LIST OF LEAST CORRUPT NATIONS – BUT STILL NOT BACK IN TOP TEN TIER 

For Canadians there is good news and bad news in today’s release of Transparency International’s 2023 Corruption Perceptions Index (CPI)

The good news: Canada has moved up to 76 points and 12th place after scoring 74 points and ranking 14th last year.

The bad news: We have still not returned to the top ten least corrupt list that Canada consistently ranked in prior to 2019. 

The CPI measures perceived levels of public sector corruption. According to Transparency International’s analysis in “Trouble at the Top”, higher-ranked countries – like Canada – tend to have well-functioning justice systems, stronger rule of law, and political stability. Ironically, these same factors make these countries magnets for corrupt actors from around the world to launder and invest their ill-gotten gains for safekeeping.  

Canada faces a significant challenge with money laundering, often referred to as “snow washing”. Estimates by Criminal Intelligence Service Canada suggest that $45 - $113 billion are laundered in Canada each year. The use of anonymous corporate entities and complex ownership structures to disguise the origin of illicit funds poses a significant risk to the integrity of Canada’s financial system. 

“Addressing the complex challenge of corruption requires concerted effort from government, the private sector and civil society”, said Niamh Leonard, Executive Director of Transparency International Canada. 

The federal government has taken a meaningful step in fighting “snow washing” with Bill C–42, which will require federally-incorporated companies to reveal the names of their true owners (or “beneficial owners”) in an online registry. In fact, the government began the process of collecting information last week.  

The Beneficial Ownership Registry followed an intensive campaign by the End Snow-Washing Coalition – comprised of Publish What You Pay Canada, Transparency International Canada, and Canadians for Tax Fairness. 

“The Registry is a real breakthrough. And we’re proud of the role Transparency International Canada and our partners played in its creation”, said Niamh Leonard, Executive Director of Transparency International Canada. “But the fact is that less than 20% of companies in Canada are federally incorporated. That means that provincial and territorial governments need to step up too and join the registry. The governments of British Columbia and Quebec have signed on. But the other provinces and territories need to get on board if this is to be truly effective.” 

Canadian actors must also act with integrity beyond the country’s borders. The Organisation for Economic Co-Operation and Development’s recent evaluation of Canada’s adherence to the Anti-Bribery Convention revealed an “exceedingly low” enforcement rate. To be effective, legislation must be enforced. Canada can be a world-leader – it is an opportunity we should not miss.  

Transparency International Canada remains committed to working collaboratively with government bodies, civil society, and the private sector to advance the anti-corruption agenda and bolster the integrity of our democracy and economy. 

CPI Global Results 

The Corruption Perceptions Index (CPI) released by Transparency International reveals that most countries have made little to no progress in tackling public sector corruption in more than a decade. What is more, over two-thirds of countries score below 50 out of 100, which strongly indicates serious corruption problems. 

Governments are largely failing to stop corruption – over 80 per cent of the world’s population lives in countries with CPI scores below the global average of 43. 

Despite some recent progress, countries ranking high on the CPI are still not doing enough to tackle transnational corruption. They must eliminate financial secrecy loopholes; regulate and better supervise professionals such as accountants, real estate agents and lawyers; and hold perpetrators of transnational corruption and their enablers accountable. 

About the CPI 

  • The CPI scores 180 countries and territories around the world based on perceptions of public sector corruption. The scores reflect the views of experts and surveys from businesspeople, not the public. (See methodology video.) 

  • The CPI is calculated using data from 13 external sources, including the World Bank, World Economic Forum, private risk and consulting companies, think tanks and others. 

  • The CPI uses a scale from 0 to 100; 100 is very clean and 0 is highly corrupt. 

  • Types of public sector corruption captured in the CPI encompass bribery, diversion of public funds, effective prosecution of corruption cases, adequate legal frameworks, access to information, and legal protections for whistleblowers, journalists and investigators. 

  • The CPI does not measure activities such as tax fraud, money laundering, financial secrecy, illicit flows of dirty money or other forms of private sector corruption. 

For Media Inquiries, please contact: 

Niamh Leonard 
Executive Director, Transparency International Canada 
416 488-3939 
Niamh.leonard@transparencycanada.ca  


Pour diffusion immédiate : 30 janvier 2024 

LE CANADA PROGRESSE DANS LA LISTE DES NATIONS LES MOINS CORROMPUES - MAIS N'EST TOUJOURS PAS DE RETOUR DANS LE TOP DIX 

Pour les Canadiens, il y a des bonnes et des mauvaises nouvelles parmi les résultats de l'Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2023 de Transparency International publiés aujourd’hui. 

La bonne nouvelle: le Canada a obtenu 76 points et est monté au 12e rang, comparé à l’an dernier quand nous avions obtenu 74 points et nous étions classé en 14e position.

La mauvaise nouvelle : nous ne sommes toujours pas revenus dans la liste des dix pays les moins corrompus, où le Canada se classait régulièrement avant 2019. 

L’IPC mesure les niveaux perçus de corruption dans le secteur public. Selon l'analyse de Transparency International dans « Trouble at the Top », les pays les mieux classés – comme le Canada – ont tendance à avoir des systèmes judiciaires performants, un état de droit plus fort et une stabilité politique. Ironiquement, ces mêmes facteurs rendent ces pays attrayants pour des acteurs corrompus du monde entier qui cherchent à blanchir et investir leurs gains mal acquis. 

Le Canada est confronté à un défi important en matière de blanchiment d'argent, souvent appelé « snow washing ». Les estimations du Service canadien de renseignements criminels suggèrent que 45 à 113 milliards de dollars sont blanchis au Canada chaque année. L'utilisation d'entités corporatives anonymes et de structures de propriété complexes pour dissimuler l'origine des fonds illicites pose un risque significatif pour l'intégrité du système financier canadien. 

« Pour relever le défi complexe de la corruption, il faut un effort concerté du gouvernement, du secteur privé et de la société civile » a déclaré Niamh Leonard, directrice générale de Transparency International Canada. 

Le gouvernement fédéral a franchi une étape significative dans la lutte contre le « snow washing » en adoptant le projet de loi C–42, qui exige que les entreprises constituées au niveau fédéral révèlent les noms de leurs ultimes bénéficiaires (ou « propriétaires effectifs ») dans un registre en ligne. En fait, le gouvernement a commencé le processus de collecte d'informations la semaine dernière. 

Le Registre de la propriété effective a suivi une campagne intensive de la Coalition contre le Snow-Washing – composée de Publiez ce que vous payez Canada, Transparency International Canada, et les Canadiens pour une fiscalité équitable. 

« Le Registre est une véritable percée. Et nous sommes fiers du rôle joué par Transparency International Canada et nos partenaires dans sa création », a déclaré Niamh Leonard, directrice générale de Transparency International Canada. « Mais le fait est que moins de 20% des entreprises au Canada sont constituées au niveau fédéral. Cela signifie que les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent également se mobiliser et rejoindre le registre. Les gouvernements de la Colombie-Britannique et du Québec sont de la partie. Mais les autres provinces et territoires doivent également embarquer si nous voulons que le registre soit réellement efficace. »  

Les acteurs canadiens doivent également agir avec intégrité au-delà de nos frontières. L'évaluation récente de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques sur l'adhésion du Canada à la Convention anti-corruption révèle un taux d'application extrêmement faible. La législation n’a d’effet que lorsqu’elle est mise en œuvre. Le Canada peut être un leader mondial – c'est une opportunité que nous ne devrions pas manquer. 

Transparency International Canada s’engage à travailler en collaboration avec les organismes gouvernementaux, la société civile et le secteur privé pour faire avancer l'agenda anti-corruption et renforcer l'intégrité de notre démocratie et de notre économie. 

Résultats Globaux de l’IPC 

L'Indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency International révèle que la plupart des pays ont fait peu ou pas de progrès dans la lutte contre la corruption dans le secteur public depuis plus d'une décennie. Plus des deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50 sur 100, ce qui indique clairement de sérieux problèmes de corruption. 

Les gouvernements ne parviennent pas à arrêter la corruption – plus de 80 pour cent de la population mondiale vit dans des pays avec des scores IPC inférieurs à la moyenne mondiale de 43. 

Malgré certains progrès récents, les pays bien classés sur l’IPC ne font toujours pas assez pour lutter contre la corruption transnationale. Ils doivent éliminer les lacunes réglementaires qui permettent le secret financier, réguler et superviser les professionnels tels que les comptables, agents immobiliers et avocats, et tenir responsables les auteurs et facilitateurs de la corruption transnationale. 

À propos de l’IPC 

  • L’IPC évalue 180 pays et territoires dans le monde sur la base des perceptions de la corruption dans le secteur public. Les scores reflètent les opinions d'experts et d'enquêtes auprès du secteur des affaires, et non du public. (Voir la vidéo sur la méthodologie.) 

  • L’IPC est calculé en utilisant des données de 13 sources externes, y compris la Banque mondiale, le Forum économique mondial, des entreprises privées de risque et de conseil, des groupes de recherche et d'autres. 

  • L’IPC utilise une échelle de 0 à 100 ; 100 est très propre et 0 est très corrompu. 

  • Les types de corruption dans le secteur public capturés dans l’IPC comprennent la corruption, le détournement de fonds publics, la poursuite efficace des cas de corruption, l’existence de cadres juridiques adéquats, l'accès à l'information, et les protections juridiques pour les lanceurs d'alerte, les journalistes et les enquêteurs.

  • L’IPC ne mesure pas la fraude fiscale, le blanchiment d'argent, le secret financier, les flux illicites d'argent sale ou d'autres formes de corruption dans le secteur privé. 

Pour les demandes des médias, veuillez contacter : 

Niamh Leonard 
Directrice générale, Transparency International Canada 
416 488-3939 
Niamh.leonard@transparencycanada.ca