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TI Canada supports beneficial ownership transparency of corporations and trusts – Radio Canada investigative report “Enquête”

(La version française suit)

Toronto, ON (November 2, 2018) – On Thursday, November 1st, 2018, Radio-Canada aired on its investigative program “Enquête” a report on how superficial the security checks have been on owners of companies that produce and distribute cannabis.

The program highlights how the number of checks to be done in the cannabis industry is so extensive that choices need to be made by police on how thorough the review will be and that their work is considerably complicated when the source of funds comes from offshore, especially tax havens.

Transparency International Canada has been advocating for transparency of the beneficial owners of corporations and trusts to combat money laundering, corruption, tax evasion, and terrorist financing by implementing a publicly accessible beneficial ownership registry.

Radio-Canada’s investigative report reminds us how opaque some of these corporations and trusts can be. To follow the trail of one generic investor company the investigative journalists had to track through tens of corporate registries in different jurisdictions to end up in a company located in Dubai, United Arab Emirates, in what appeared to be a shell company.

In a 2016 report Transparency International Canada described how organized crime, tax evaders, money launderers and the corrupt can hide their ill-gotten gains through anonymous corporations and trusts. We described how, in Canada, more rigorous identity checks are done for individuals getting library cards than for those setting up companies. Corporate registries do not verify identification and most do not require information on shareholders, let alone beneficial owners. Most provinces also allow nominee directors and shareholders, who do not need to disclose that they are acting on someone else’s behalf.

Soon, all 28-member states of the European Union will be creating publicly accessible beneficial ownership registries. The United Kingdom, Denmark and the Ukraine have already implemented such a registry. The 14 British Overseas Territories have also been legislated into implementing publicly accessible beneficial ownership registries. In Canada, the BC government has announced it will implement a publicly accessible beneficial ownership registry for real estate.

The federal/provincial and territorial governments need to step up their game and stop the anonymity of corporations and trusts and make available a public registry to protect public safety and ensure that all businesses and government procurement offices and permit issuers know who they are doing business with.

For more information please contact:
James Cohen, Executive Director, Transparency International Canada
Tel: 416.488.3939
Email: ti-can@transparencycanada.ca

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Toronto, ON (2 novembre 2018) – Le jeudi 1er novembre 2018, Radio-Canada a diffusé à son programme journalistique «Enquête» un rapport sur la superficialité des contrôles de sécurité effectués sur les propriétaires d’entreprises qui produisent et distribuent le cannabis.

Le programme souligne à quel point le nombre de contrôles à effectuer dans l’industrie du cannabis est tel que la police doit faire des choix quant à la minutie de l’examen et que son travail est considérablement compliqué lorsque la source des fonds provient de l’étranger, en particulier les paradis fiscaux.

Transparency International Canada préconise la transparence des propriétaires véritables de sociétés et de fiducies afin de lutter contre le blanchiment d’argent, la corruption, l’évasion fiscale et le financement du terrorisme en mettant en place un registre des bénéficiaires effectifs accessible au public.

Le reportage d’enquête de Radio-Canada nous rappelle à quel point certaines de ces sociétés et fiducies peuvent être opaques. Les journalistes ont dû t suivre la trace de plusieurs dizaines de registres de sociétés de différentes juridictions pour se retrouver dans une entreprise située à Dubaï, dans les Émirats arabes unis, dans ce qui semblait être une société écran.

Dans un rapport de 2016, Transparency International Canada a expliqué comment le crime organisé, les fraudeurs fiscaux, les blanchisseurs d’argent et les corrompus peuvent cacher leurs gains mal acquis par le biais de sociétés et de fiducies anonymes. Nous avons décrit comment, au Canada, les personnes qui obtiennent une carte de bibliothèque sont soumises à des contrôles d’identité plus rigoureux que ceux qui créent une entreprise. Les registres de sociétés ne vérifient pas l’identification et la plupart ne nécessitent pas d’informations sur les actionnaires, sans parler des propriétaires véritables. La plupart des provinces autorisent également les administrateurs nommés et les actionnaires, qui n’ont pas besoin de révéler qu’ils agissent au nom de quelqu’un d’autre.

Bientôt, tous les 28 États membres de l’Union européenne créeront des registres de propriété effective accessibles au public. Le Royaume-Uni, le Danemark et l’Ukraine ont déjà mis en place un tel registre. Les 14 territoires britanniques d’outre-mer ont également été légiférés pour mettre en place des registres de propriété effective accessibles au public. Au Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé la mise en place d’un registre publiquement accessible des bénéficiaires effectifs des biens immobiliers.

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux doivent intensifier leur jeu et mettre fin à l’anonymat des sociétés et des fiducies et mettre en place un registre public afin de protéger la sécurité publique et de veiller à ce que toutes les entreprises et tous les bureaux de passation de marchés publics et les émetteurs de permis sachent avec qui ils font affaire.

Pour plus d’information veuillez joindre:
James Cohen, Directeur exécutif, Transparency International Canada
Tél: 416.488.3939
Courriel: ti-can@transparencycanada.ca